Malgré une légère baisse d’activité en ce début d’année par rapport à 2017, les taux restent stables et les demandes en PTZ augmentent contrairement au montant moyen de l’apport qui lui baisse.
Une légère baisse d’activité par rapport à 2017
En ce début d’année, si globalement le marché est en légère baisse (15% de baisse au niveau national) par rapport à la même période de 2017, certaines régions comme Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse arrivent à enregistrer une augmentation allant jusqu’à 10% de l’activité. La baisse constatée au niveau national s’explique en partie par la fin des rachats de crédits. Passée les premiers mois de l’année, l’activité commence à reprendre progressivement depuis le début du mois de mars.
Une stabilité des taux
Malgré une légère chute de l’activité, les taux sont eux restés stables. Pour Sophie Ho Thong, Présidente de J’aime mon courtier, « en 2018, les taux devraient progresser seulement entre 0,10 % et 0,15% en moyenne par rapport au 4ème trimestre 2017. Le taux moyen ne devrait donc pas dépasser 1,70% cette année. Les conditions vont donc rester très favorables pour les emprunteurs. »
Cependant, il est temps d’investir car les prix risquent d’augmenter de 2,5% en moyenne cette année.
Une baisse du montant moyen de l’apport
Dans certaines régions, comme en Bourgogne-Franche-Comté ou en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, cette baisse du montant de l’apport peut atteindre jusqu’à 40% malgré le fait que le profil des clients n’a pas fondamentalement changé.
C’est en Île-de-France et dans les Pays de la Loire que le montant de l’apport est le plus élevé. Il dépasse généralement les 15% dans près de 40% des dossiers, même si cet apport a diminué. « Ce n’est pas le manque d’épargne qui est en cause mais plutôt un arbitrage opéré par les emprunteurs qui préfèrent conserver par précaution de la trésorerie plutôt que de verser l’intégralité de leurs économies pour leur achat immobilier » précise Sophie Ho Thong.
Dans certains secteurs, les demandes de PTZ augmentent
Le dispositif de PTZ se réduit mais les demandes continuent elles d’augmenter notamment dans les régions Grand Est, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore dans le Limousin.
Le courtage : un secteur prospère
Le nombre de courtiers sur le marché est en réelle progression et ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui plus de 6300 courtiers et 8800 mandataires sont inscrits à l’Orias. Cela représente 1600 entreprise en plus sur le marché par rapport à l’année passée.
Source : J’aime mon courtier